Nous vivons aujourd’hui entourés de champs électromagnétiques divers : téléphones portables (après la 2 G puis la 3G, aujourd’hui la 4G, chacune représentant une Fréquence plus élevée (jusqu’à 2600 MHz pour la 4G ! la longueur d’onde déterminant la profondeur à laquelle pénètre l’onde)), bluetooth, téléphones DECT (oui votre téléphone sans fil, on n’y pense pas forcément…), les ondes wifi (c’est sûr qu’il est bien pratique de ne pas avoir des fils partout dans la maison ou l’appartement !), les adaptateurs CPL (qui là aussi permettent de relayer l’accès à internet en alternative au wifi), et même notre réseau électrique permanent (50 Hz)… et sans oublier les petits derniers qu’ERDF essaie d’imposer à tous ses clients, j’ai nommé les compteurs Linky ! (qui doivent permettre de faire le relevé de la consommation à distance). On peut également citer… le baby phone ! placé tout près de votre chère tête d’ange !
Cette densité de champs électromagnétiques est encore plus importante en ville.
Quand on sait que notre corps est composé de 55 à 65% d’eau (jusqu’à 75% chez le nourrisson !), nos liquides étant riches en électrolytes (des minéraux), cela fait de nous de parfaits petits conducteurs !
Donc la grosse question, c’est quel effet sur notre organisme, sur nos cellules, sur notre ADN ? Sans doute pas anodin.
Certaines personnes sont manifestement sensibles aux ondes, cela peut se traduire par des maux de tête, nausées, vertiges, une sensation de stress, des tensions musculaires, problèmes de sommeil, un malaise général… Comme ce personnage du Spin-off de Breaking Bad, « Better Call Saul » qui reste cloitré chez lui enveloppé dans une couverture de survie pour se protéger des ondes électromagnétiques…
On ne compte plus les témoignages de personnes vivant à proximité d’une antenne relais de téléphonie mobile ou de lignes électriques à haute tension. L’hypersensibilité électromagnétique est d’ailleurs reconnue comme handicap en France depuis 2015.
Mais sans être objectivement hypersensible à ces ondes avec des manifestations physiques, il peut exister des effets plus « silencieux » avec notamment des effets potentiellement cancérogènes (plus d’informations sur le site officiel de l’INRS (Institut National de Recherche Sécurité).
Donc dans le doute et afin de limiter les risques :
– on essaie de minimiser l’exposition au sein de son habitat : si possible, on évite le wifi, ou on le coupe lorsqu’on ne l’utilise pas (nuit, etc..), on achète un bon vieux téléphone filaire (mais oui, le vintage est à la mode), si votre habitat le permet, on évite les CPL.
– attention aux tout-petits, dont le cerveau encore en développement est d’autant plus sensible. On ne les laisse pas jouer sur son téléphone portable, on évite le baby-phone même si c’est bien pratique pour surveiller sa progéniture à distance…
– on se renseigne sur les antennes relais à proximité avant d’emménager quelque part (un peu difficile dans les grandes agglomérations où l’on est cerné…). Un site pour vous permettre de localiser les antennes relais voisines : Cartoradio.fr
Et si l’on ne peut en faire son mode de vie au quotidien, on saute l’occasion pour des moments Détox sans téléphone portable, ni internet, si possible à la campagne à l’occasion d’un week-end ou de vacances !
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