Elle fait partie depuis maintenant plusieurs années de notre « trousse à pharmacie » (trousse à pharmacie dans laquelle il doit y avoir.. ah ah ben pas grand-chose à vrai dire, puisque petit à petit les médicaments ont fait place à des alternatives plus naturelles).
J’ai nommé : la propolis ! Petite merveille que l’on doit à nos amies les abeilles.
Qu’est-ce que la propolis ? Il s’agit d’une substance un peu gommeuse, résultant du mélange de cire d’abeille avec de la résine couvrant certains bourgeons (arbres résineux ou quelques autres essences d’arbres), ainsi que des sécrétions salivaires des abeilles. La propolis est produite par les abeilles pour assainir la ruche.
Alors pourquoi est-elle à ce point merveilleuse ? et bien elle possède des propriétés antibiotiques, anti-virales mais aussi anti-mycosiques (triplé gagnant). Elle a également des vertus anesthésiques, cicatrisantes, anti-inflammatoires, anti-oxydantes et conservatrices. Elle était d’ailleurs utilisée dans l’Egypte ancienne pour… l’embaumement ! (c’est dire ses propriétés de conservation). Plus près de nous, elle était aussi auparavant utilisée par les apiculteurs comme enduit sur le bois des ruches afin de les protéger de toute contamination.
Elle contient une part non négligeable d’huiles essentielles (jusqu’à 10%), ce qui lui confère aussi bien un intérêt dans un usage interne (prévention ou soin des infections ORL) qu’externe (assainissement des plaies). Donc de façon non exhaustive particulièrement bien indiquée dans les cas de maux de gorge, angines, rhumes, bronchites, pharyngites, otites, sinusites, extinctions de voix…
La qualité de la propolis dépendant directement de l’environnement de l’abeille, il s’agira d’accorder une attention à son origine (malheureusement il est souvent difficile de la connaître).
Elle peut se trouver sous différentes formes : intégrée à des compléments alimentaires, pastilles/gommes pour la gorge, sirops… Attention dans ce cas à la dose de propolis et aux autres ingrédients (on risque de vous faire payer au prix fort des pastilles contenant essentiellement du sucre). Pour les warrior, on peut l’utiliser sous forme de teinture mère ou de propolis pure à mâcher (qui ressemble fort à … des barrettes d’autres substances moins licites !) (marque Propolia). La propolis est alors pure est le goût est très (très) prononcé (mais on finit par s’y faire).
En ce qui me concerne, j’utilise essentiellement les pastilles pour la gorge (sans sucre ajouté) dont j’avais déjà parlé ici, bien dosées en propolis et contenant également des huiles essentielles (radicales lorsque la gorge commence à gratouiller ou que vous sentez le début d’un rhume arriver). Et pour le creux de l’hiver lorsque j’ai besoin de quelque chose de plus concentré, la teinture mère, qui contient 21% de propolis (nous utilisons la marque Propolia depuis des années, et j’en suis satisfaite) (attention, cela tache de façon pour ainsi dire définitive les vêtements (et le reste, le carrelage de ma salle de bain s’en souvient !), attention donc à l’usage de la pipette, vous êtes prévenus !)
Fait plus récent, on la trouve aussi maintenant dans des produits cosmétiques : savons, crèmes, shampoings, dentifrices… J’avoue que je suis sur ce point un peu plus sceptique. Pourquoi utiliser (à des doses infimes qui plus est.. donc difficile de prétendre dans ce cas à un quelconque effet) cette substance qui est si précieuse (une colonie produit entre 100 et 300 g de propolis seulement par an) dans ce type de produits ? Je penche dans ce cas pour un aspect uniquement marketing (c’est naturel, c’est à la mode, allons-y !).
Bien entendu, la propolis (par voie orale ou en application) sera à utiliser avec précaution chez les personnes qui seraient allergiques ou sensibles à d’autres produits de la ruche (on teste à petite dose d’abord !). Elle est proscrite également chez la femme enceinte (peut-être par simple précaution, mais rappelons qu’elle contient une petite part d’huiles essentielles). Chez l’enfant, il semble possible de l’utiliser dès l’âge de 3 ans (d’ailleurs on trouve des sirops à la propolis).
Et si l’on souhaite contribuer à protéger ces précieuses petites ouvrières (En France, près de 30 % des colonies d’abeilles disparaissent chaque année), on peut toujours parrainer une ruche via Un toit pour les abeilles. Le principe est simple, vous parrainez une ruche et recevez en échange chaque année des pots de miel fruit de leur travail. Petit conseil personnel, choisissez de préférence une ruche loin d’une zone urbaine ou industrielle, et si possible hors d’une zone d’agriculture intensive (de préférence zone montagneuse par exemple).