Les grandes vacances approchent à grands pas, et c’est peut-être pour vous bientôt le moment du départ (et pour ceux qui ne partent pas, ou partent plus tard, bon courage ! et dites-vous que de toute façon, tout le monde va se ruer vers les plages, et que si vous habitez loin du littoral, vous allez pouvoir profiter pleinement de votre ville devenue déserte (en tout cas, c’est le cas ici, Paris en Juillet et plus encore en Août est un bonheur! moins de monde, moins de circulation et de pollution, la ville vit au ralenti, et plus de touristes et donc de gens souriants dans les rues !)
Et donc qui dit été, dit potentiellement petits maux de l’été. Alors on aborde aujourd’hui quelques astuces pour les prévenir ou y remédier. Je scinderai cet article en plusieurs volets de façon à ne pas le rendre indigeste !
Désagréments liés à l’exposition au soleil
Si nous avons besoin de vitamine D, il est important de respecter quelques règles élémentaires surtout en plein été où les températures grimpent et où les rayons du soleil sont plus agressifs.
Est-il besoin de rappeler les règles de base ?
- Sous nos contrées, ne pas s’exposer aux heures les plus chaudes (entre 11h et 16h). On reste à l’ombre ou sous le parasol. Qui plus est avec des enfants en bas âge (les personnes avec des tous petits sur la plage en plein milieu de journée ne sont malheureusement pas rares !)
- Attention si vous partez en vacances dans une zone plus près des tropiques ou de l’équateur, les rayons du soleil sont bien plus agressifs, 15 minutes suffisent à prendre un méchant coup de soleil. Dès 8 h du matin le soleil peut taper très fort !
- Je ne rentrerai pas dans le débat crème solaire/pas crème solaire, mais vu la composition le plus souvent pas terrible des protections solaires, on peut s’interroger. D’un côté, nous avons les crèmes solaires traditionnelles avec leurs filtres issus de la pétrochimie, soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens, et qui sont aussi hautement polluantes pour le milieu marin. Et de l’autre les crèmes solaires bio, avec des filtres minéraux (très souvent dioxyde de titane). Si dans sa forme macro il est a priori sans risques en topique, rien n’est moins sûr s’il est sous forme nano (cf cet article sur les nanoparticules). Alors on lit les étiquettes (si l’étiquetage est bien conforme !). Il est bon de savoir qu’en présence de filtres minéraux, si la crème laisse des traces blanches sur la peau, ce serait plutôt bon signe. En revanche, si la crème ne laisse pas de traces blanches, les filtres minéraux sont très probablement sous forme de nanoparticules pour pouvoir pénétrer la peau.
En ce qui me concerne, j’utilise peu de crème solaire car je ne m’expose pas volontairement, et si c’est le cas, c’est en tout début de journée ou fin de journée. La peau acquiert alors un hâle progressif et produit sa propre mélanine qui va protéger des UV. Mais je souligne que j’habite en région parisienne. Si je vais dans une région plus ensoleillée, j’utilise bien entendu de la crème solaire. Et lorsqu’il m’arrive de partir en vacances près des tropiques, je… cherche l’ombre en permanence (si, si…) !!! Et si je n’ai pas le choix (randonnée, baignade, kayak ou autres), bien entendu je me protège avec une crème indice 50 (il m’arrive encore de me laisser piéger, et je peux vous garantir qu’à chaque fois je le regrette pendant 48 heures !) - En tous les cas, si vous optez pour la crème solaire, on pense à renouveler l’application (si sport, après la baignade, etc.).
- Ceci étant, la meilleure protection contre le soleil reste de toute façon le vêtement (T-shirt ou autre), de préférence en coton.
- On s’hydrate en conséquence : les pertes d’eau sont plus importantes s’il fait chaud, on prend donc soin de bien s’hydrater (eau plate de préférence, ou des thés/infusions froides avec peu de sucres ajoutés…). Vous pouvez aussi préparer vous-mêmes des eaux aromatisées en mettant quelques feuilles de menthe, et/ou quelques rondelles de citron/citron vert (bio si vous gardez la peau) dans une carafe d’eau. Attention aux enfants qui ont tendance à s’orienter facilement vers des jus de fruits ou sodas.
Pour préparer sa peau au soleil, il est important de faire le plein d’antioxydants :
- Faites la part belle aux fruits et légumes (crus et cuits), notamment ceux riches en caroténoïdes. Cette famille de pigments – majoritairement jaunes, oranges, rouges – regroupe par exemple le bêta-carotène, le lycopène, la lutéine, l’astaxanthine, la zéaxanthine… Dotés d’un fort pouvoir antioxydant, ils vont protéger l’organisme contre les radicaux libres générés par l’exposition aux UV.
- Le bêta-carotène : dans la carotte (comme son nom l’indique !), les abricots/pêches/nectarines, la patate douce, le potiron/courge, la mangue, le melon…
- Le lycopène : la tomate est très riche en lycopène, mais attention, celui-ci est mieux assimilé lorsque la tomate est cuite (sauce tomate, coulis, ratatouille…). Il est peu biodisponible dans la tomate crue. La présence de matières grasses va aussi favoriser son absorption. La pastèque est également une bonne source de lycopène.
- Lutéine et zéaxanthine : dans les légumes verts feuillus (chou frisé, épinards, bettes, chou kale, choux de bruxelles…), les brocolis…
- Ne vous privez pas non plus des fruits rouges (framboises, myrtilles, mûres, groseilles), qui apportent également beaucoup d’antioxydants (flavonoïdes et anthocyanes).
- Etre généreux en huiles végétales de qualité, notamment celles riches en oméga-3: Colza, lin, cameline, chanvre… ou riches en vitamine E : germe de blé, colza, noix… Là aussi, elles vont apporter des composés qui vont protéger la peau contre les méfaits du soleil. Par le passé, j’avais tendance à rougir facilement au soleil (sans même d’exposition prolongée volontaire). Depuis que j’ai réintroduit ces huiles en plus grande quantité, j’ai remarqué qu’un hâle progressif se met en place, et les rougeurs sont bien plus rares.
Et alors, si les dégâts sont faits, vous avez pris un coup de soleil :
- Aloe vera mon meilleur ami. Soit vous avez du gel d’aloe vera (par exemple ici chez Aroma-zone), soit vous trouvez une feuille d’aloe (on en trouve désormais facilement en magasin bio) pour en récupérer la pulpe. Appliquer en couche épaisse jusqu’à disparition de la sensation de brûlure.
- Macérat huileux ou pommade au calendula en usage externe. Le calendula, aussi connu sous le nom de tagète ou souci, possède de merveilleuses propriétés : cicatrisantes et apaisantes. Cette fleur est riche en composés anti-inflammatoires qui vont soulager les oedèmes et les congestions liées à une brûlure. Elle est aussi riche en antioxydants qui vont protéger et aider à réparer la peau. Côté pommade au calendula, la plus efficace que j’aie pu trouver est celle proposée par les laboratoires Boiron (et qui ne coûte que quelques euros !).
- Huile essentielle de lavande aspic : on la connaît surtout pour ses propriétés apaisantes sur les piqûres de moustiques, mais elle est aussi adaptée aux coups de soleil. Si petite zone, possibilité d’appliquer quelques gouttes pures sur la peau (attention, pas chez les très jeunes enfants ni les femmes enceintes ou allaitantes, rappel des précautions d’usage dans cet article). Si la zone est plus étendue, on dilue quelques gouttes dans un peu d’huile végétale. A répéter 3-4 fois dans la journée jusqu’à apaisement de la douleur.
- On applique de la fraîcheur (linge mouillé, pas de glace). Et oui, le coup de soleil est une brûlure !
- Si le coup de soleil est accompagné de cloques, ne pas percer les cloques et il est préférable de consulter un médecin ou un pharmacien. C’est signe que la brûlure est particulièrement sévère.
A suivre ! Nous parlerons dans le prochain volet des problèmes circulatoires !
Votre commentaire